jeudi 8 mars 2007
GRACE KELLY - LES SUJETS:
Aujourd'hui, je suis passée devant une fenêtre où se trouvaient trois petits tas de livres. Il y avait une affiche: "Servez-vous, c'est gratuit".
Lego fait des choses vraiment bien. J'en ai testé pas mal. J'ai adoré le bateau pirate. Dans l'histoire qu'on m'a demandé de raconter, j'avais tout mis: un pirate blasé par les massacres, des chevaux qui nagent, une base américaine sous la mer, des poissons mutants (c'était pas loin de la ville de Golfech)... Le petit garçon avec qui je jouais m'a repproché de ne pas avoir parlé de princesse. "Les filles, ça met toujours une princesse quelque part".
Je sais pourquoi je n'ai pas mis de princesse dans mon histoire. La proportion des princesses-au-destin-tragique dans la population princière est énorme. Le titre de "princesse" est un facteur de risque, comme avoir un bébé après 40 ans.
La princesse de Clèves finit bigote et rongée alors qu'elle aurait pu pimper le type le plus sexy de la cour, Princess Coo-Coo (amoureuse d'un éboueur nudiste) meurt de la rage après avoir testé la nécrophilie, le "marricide" et l'anthropophagie. Quant à la Princesse Diana, elle se crash dans les bras d'un homme vraiment très antiphatique.
Anne Rice érotise un maximun les princesses de notre enfance tandis que Bruno Bettelheim (Psychanalyse des contes de fée) les ramène au degrès 0 du "Viens bébé, on va faire du sex anal". Enfin, un type comme Guy Breton - le champion des livres qu'on offre comme objets promotionnels dans les colis de vente par correspondance (dans les 80's) - a certainement dû publier un truc du genre: "Les princesses et leurs problèmes gastriques".
On parle donc souvent de princesses, pas seulement dans Voici et dans Public, et pas seuleument les auteurs un peu sérieux... DARING veut en parler aussi.
"Rêvasser, sucer mon pouce, oublie
Plonger dans un bain de mousse
Détachée et sans secousse, fini
J'aime me la couler douce, ouh"
A propos, qu'est devenue Princesse Erika?
Si on inventait des journées de telle ou telle princesse-au-destin-tragique et que ces journées étaient des jours fériés, ce serait une avancée sociale plus importante qu'en 1936.
La journée de la violence (qui serait un jour férié) serait un mix plutôt pas mal de la journée de la femme et de A Clockwork Orange.
Et toujours, le choix entre deux sujets:
1) "Splendeurs et misères (et/ou vie quotidienne) d'une princesse (classique ou moderne)."
2) "Welcome to violence: la journée de la violence (subie, infligée, observée par le personnage)."
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